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Entrepreneur salarié

Connaissez-vous le syndrome de l’imposteur ?

Ce syndrome de l’imposteur, qu’est-ce que c’est ?

Pourquoi les femmes qui entreprennent seraient-elles plus touchées que les hommes entrepreneurs ?

Parce que la question est de se demander si les femmes abordent l’entrepreneuriat et entreprennent avec les mêmes « chances » de réussite que les hommes ?

Peuvent-elles objectivement vivre pleinement et sereinement de leur activité professionnelle, que ce soit seules en free-lance ou en collaborant à plusieurs ?

Entreprendre, non pas en sacrifiant leur vie personnelle pour leur vie professionnelle et en culpabilisant tout le temps, non pas en créant leur emploi par défaut parce que les postes proposés sur le marché ne permettent pas de leur donner toute la mesure de leur talent, mais en sachant maîtriser toutes les dimensions de l’entrepreneuriat et s’y épanouir.

Car ce qui est déjà très compliqué pour un homme, l’est encore plus pour une femme.

Entreprendre, ce n’est pas seulement bien connaître son cœur de métier ; c’est beaucoup plus que cela. Il faut en plus, maîtriser le management de soi-même et des autres si on travaille en équipe, en y ajoutant une bonne dose de créativité et d’innovation pour toujours avoir une longueur d’avance.

Justement, c’est cette créativité que les femmes ont à revendre ! Innovation, souplesse, persévérance, tolérance… d’autres qualités que les femmes connaissent et pratiquent régulièrement, mais pas forcément pour elles-mêmes et dans leur vie professionnelle.

Que manque-t-il le plus souvent à une femme qui entreprend ? Et pourquoi sont-elles si peu nombreuses à créer et développer une entreprise, individuelle ou non, comparativement aux hommes ?

Peut-être faut-il chercher, parmi les nombreuses réponses possibles, dans le syndrome de l’imposteur, décrit par les psychologues qui l’ont découvert en 1978 : Pauline Rose Clance http://www.paulineroseclance.com et Susanne A. Imes (eh oui, des femmes).

Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?

Syndrome de l’imposteur ou plutôt expérience de l’imposteur (ne soyons pas pessimiste), parce que d’une expérience, on en sort grandi, terme finalement préféré par ces deux chercheuses.

Ce syndrome est en fait un sentiment d’imposture, un complexe, un doute maladif selon sa force d’imprégnation. C’est une forme de doute de soi permanent. C’est ne pas se sentir légitime dans son statut actuel, penser qu’on ne le mérite pas.

Par exemple, en cas de réussite d’un projet personnel ou professionnel, c’est penser que cette réussite n’est pas due à ses propres compétences, à son talent, mais à un travail personnel quasi démesuré ou à des circonstances extérieures, aux autres, voire à la chance ou au hasard, mais surtout pas à soi-même.

Alors, on minimisera ce succès, ce qui est très dommage alors qu’il faudrait au contraire en être fier pour gagner en confiance.

Le syndrome de l’imposteur, c’est penser et agir comme si ce succès ne pouvait pas être le sien. A force, on finit par douter de soi, à penser ne pas être à la hauteur. En fait, à ne jamais être à la hauteur. S’ajoute une crainte constante : un jour, quelqu’un s’apercevra qu’on ne mérite pas ce succès, que c’est une « supercherie » comme l’expliquent Pauline Clance et Suzanne Imes.

Cette peur d’être démasqué et confronté à nous-même finalement, empêche d’évoluer et de donner son plein potentiel. On se rabougrit en quelque sorte et l’on perd confiance en soi. C’est un cercle vicieux.

Le syndrome de l’imposteur, c’est vivre le succès comme un échec et vivre l’échec comme un échec.

L’échec est vécu de manière toute aussi négative alors même qu’un échec devrait permettre de grandir en cumulant une nouvelle expérience, comme le succès ! En cas de non réussite, on va surjouer cet échec, ce qui renforcera une image négative de soi.

Comme on ne se sent pas à sa place, on a l’impression de ne pas progresser.

Toujours ce cercle vicieux, qui ne touche pas que notre propre personne. On s’empêche de se valoriser y compris vis-à-vis de nos collègues et de nos clients. On s’imagine toujours être un amateur. Sur le plan financier, la rémunération, le tarif que l’on va demander pour sa prestation sera toujours en-dessous de ce que l’on mérite car l’on ne croit pas en sa propre valeur.

On se déprécie dans tous les sens du terme.

Bien sûr, les hommes aussi sont concernés mais il est constaté que les femmes sont plus vulnérables et plus promptes à se remettre en question.

Tout cela n’est évidemment pas une fatalité. Et il n’y a aucune raison pour ne pas briser cette spirale descendante. Des stratégies et prise de conscience existent, heureusement.

Chez Mozeika, nous essayons de trouver des solutions pour démasquer ce syndrome de l’imposteur.

Cette prise de conscience fait partie des valeurs de Mozeika. C’est très important pour nous. Et pour vous aussi car c’est de votre avenir dont il est question.

8 mars : journée de la femme. 1 journée pour la femme, 364 jours pour les hommes. (Cherchez l’erreur !) Cela, c’est l’officiel.

Pour Mozeika, c’est tous les jours la Journée de la Femme. Et nous créons à partir d’aujourd’hui, le Pôle « Femmes Entrepreneuriat » : Une attention particulière pour « porter » et accompagner les femmes qui entreprennent.